skip to Main Content

LES MYSTÈRES DE LA CENSURE DU CYMBALUM MUNDI

L’exceptionnelle demande de censure du Cymbalum mundi par le roi François Ier ainsi que sa suppression à la suite des procédures du Parlement de Paris et de l’examen du livre par la Faculté de théologie de la Sorbonne ont fait couler énormément d’encre chez les spécialistes de ce petit ouvrage.

Pourquoi ce roi, habituellement porté à protéger les lettrés et les humanistes, est-il intervenu personnellement pour demander qu’on examine un tel livre (il s’agirait de la seule fois en plus de trente ans de règne où il interviendra ainsi pour faire interdire un livre en particulier!)? Qui a attiré l’attention du roi sur ce livre obscur publié anonymement à Paris, puis à Lyon? Pourquoi la Sorbonne en est-elle arrivée à un jugement si mitigé (elle dit ne pas y avoir trouvé  « d’erreurs expresses » en matière de foi), mais a-t-elle tout de même demandé la suppression du livre? Pourquoi l’auteur n’a-t-il jamais été inquiété même s’il semble avoir été identifié au cours des procédures? Pourquoi le libraire parisien Jean Morin a-t-il été la seule personne directement liée au Cymbalum mundi à subir des conséquences sérieuses dans cette affaire? Qu’est-il advenu de ce pauvre libraire d’abord condamné à mort, puis à divers supplices et à l’exil? Pourquoi l’éditeur lyonnais, Benoist Bonnyn, n’a-t-il pas été inquiété?

Nous présentons ici, en ordre chronologique, des extraits (modernisés) de tous les documents connus dans ce dossier, suivis de quelques pistes de réflexion concernant la censure énigmatique de ce livre… énigmatique. De nouveaux lecteurs, de nouvelles lectrices pourront-ils apporter de nouvelles hypothèses, des éclaircissements inédits dans cette mystérieuse affaire?

7 mars 1538 : le début des procédures contre le Cymbalum mundi à l’initiative du roi

François Ier Louvre Clouet c1530François Ier (Jean Clouet, vers 1530, Musée du Louvre)

Dans les registres du Parlement de Paris, on trouve en date du jeudi 7 mars 1537 (ancien style, donc 1538) un arrêt précisant que le président du parlement, Pierre Lizet, a reçu le mardi précédent (soit le 5 mars) un paquet qui contenait un exemplaire du Cymbalum mundi, avec une lettre du Chancelier (Antoine Du Bourg) et, surtout, une lettre de François Ier dans laquelle, écrit Lizet, le roi lui disait avoir « fait voir » ce livre et qu’il y avait trouvé  « de grans abuz et heresies ». Le roi aurait aussi demandé qu’on identifie le « compositeur » et l’imprimeur du livre et que le Parlement procède à la punition qu’il « verrait être à faire ». Lizet explique ensuite que, suivant le commandement du roi, il a fait arrêter le responsable de l’édition parisienne, Jehan Morin, et qu’il a fait visiter sa boutique où l’on aurait trouvé plusieurs livres « erronés », incluant des livres venus d’Allemagne (c’est-à-dire protestants)… et même de Clément Marot.

12 et 15 avril 1538 : les dommages collatéraux de l’affaire du Cymbalum

Des arrêts du Parlement de Paris datés du 12 avril et 15 avril 1538  rendent compte du sort tragique réservé au libraire Jehan De La Garde et à son assistant, l’étudiant Estienne Sabray, qui ont été arrêtés au cours des procédures concernant le libraire Jean Morin pour lui avoir acheté des livres interdits : à la suite d’un procès où ils sont accusés de « blasphèmes exécrables et de crimes d’hérésie » pour avoir eu quatre livres protestants en leur possession, ils sont condamnés à diverses formes de pénitence et de torture culminant avec leur pendaison place Maubert sur une potence placée au-dessus d’un feu où, après avoir senti le feu pour un certain temps, ils doivent « être jetés et brûlés vifs ».  Le deuxième document témoigne d’une certaine clémence survenue après l’interrogation : on les étranglera avant de les faire rôtir sur le feu…

Mars-avril 1538 : la supplique du libraire parisien Jean Morin

Dans un document non daté (mais postérieur au 7 mars et antérieur au 16 avril), dont on trouve une transcription  manuscrite dans l’édition lyonnaise du Cymbalum conservée à la BnF et dont le texte est recopié à la main aussi sur les pages de garde arrière de l’édition parisienne du Cymbalum à la Bibliothèque municipale de Versailles, on trouve une requête de Jean Morin (alors emprisonné à la Conciergerie de Paris) adressée au Chancelier Antoine Du Bourg où le jeune libraire se présente comme un « pauvre garçon » et le « supplie humblement » de tenir compte du fait qu’il a imprimé ce petit livre appelé Cymbalum mundi « par ignorance et sans vouloir faire aucun mal ». Il se dit détenu « en grande pauvreté et dommage à lui insupportable » et demande que le Chancelier s’adresse au Président de Paris et au Lieutenant criminel pour qu’il puisse être libéré sous caution. Il prétend aussi qu’il a « déclaré l’auteur dudit livre » dans sa déposition et qu’il est, quant à lui, « innocent » : il n’y aurait pas « mis sa marque [de libraire] ni son nom s’il y eut pensé aucun mal », écrit-il.

Cymbalum mundi en françoys ...Des Périers bpt6k15202315 66

Copie manuscrite de la supplique de Morin
dans l’exemplaire de la BnF de l’édition de 1538 du Cymbalum

16 avril 1538 : l’attente

Dans une lettre datée du 16 avril , le président du Parlement, Pierre Lizet, explique au chancelier Du Bourg que Morin, arrêté pour avoir fait imprimer le Cymbalum mundi, a depuis été « chargé d’avoir vendu à un dénommé Jehan De La Garde, aussi libraire, quatre petits livres, les plus blasphématoires, hérétiques et scandaleux que l’on ne saurait dire », livres qui  depuis « ont été brûlés avec ledit de la Garde et d’autres exécutés ces jours passés, à mort ». Étant donné cependant que « ledit Morin libraire est prisonnier de l’ordonnance du Roy », Lizet demande ensuite au Chancelier s’il peut « en parler audit Seigneur » pour lui faire entendre ce que serait « son plaisir et commandement ».

17 juin 1538 : la suite des procédures contre Morin

Dans les registres du Parlement de Paris, on trouve en date du 17 juin un arrêt précisant que, à la suite d’une première condamnation (le 10 juin) et d’un appel de Morin, le parlement rend sa sentence « pour la raison de ce qu’il aurait donné, vendu et livré des livres contenant plusieurs erreurs et scandales et fait imprimer en sa maison un livre intitulé Cymbalum mundi auquel il y a comme on dit des erreurs et paroles scandaleuses contre la foi catholique ».

On y apprend aussi que Morin aurait été « condamné à être mené dans un tombereau devant l’église Notre-Dame-de-Paris pour y faire amende honorable, nu-tête et à genoux en tenant entre ses mains une torche de cire (…) et les méchants livres trouvés en sa possession brûlés en sa présence. Cela fait, à être battu nu avec des verges de par les carrefours de la ville de Paris avec la corde au cou, tourné au pilori, banni pour toujours de ce royaume et ses biens déclarés confisqués au profit du roi. »

Dans ce même arrêt, on lit ensuite que, avant de procéder au jugement du procès, « la cour a ordonné (…) que le livre intitulé Cymbalum mundi soit montré (…) à la Faculté de théologie pour savoir s’il y a en lui des erreurs et hérésies » et qu’elle sera informée « sur la vie et les moeurs du prisonnier ». En attendant ces démarches, le prisonnier sera mis en lieu sûr de manière à ce qu’il « puisse se faire panser et médicamenter pour la maladie qui lui est survenue ».

19 juillet 1538 : le jugement de la Sorbonne

Selon un résumé de Du Plessis d’Argentré dans sa Collectio Judiciorum, la Faculté de théologie, réunie le 19 juillet, aurait conclu que, bien que le livre ne contienne pas d’erreurs explicites en matière de Foi (errores expressos in Fide), toutefois parce qu’il est pernicieux (perniciosus), on doit le supprimer (ideo supprimendus).

La suite des choses

On perd ensuite la trace de ce qui a pu arriver au libraire Jean Morin même si on sait que le livre a bel et bien été détruit. Le Cymbalum mundi figure en effet dans la première édition de l’index, le Catalogue des livres censurés par la Faculté de théologie de Paris en 1544.  Et le seul exemplaire de l’édition parisienne du Cymbalum qui subsiste (comme on l’a expliqué dans la section sur le livre) pourrait être celui qui a servi comme pièce à conviction dans le procès. L’auteur, quant à lui, ne semble pas avoir subi de conséquences dans cette affaire, pas plus que le libraire lyonnais Benoist Bonnyn.

Quelques informations contextuelles et pistes d’explication

Il demeure difficile de déterminer avec certitude la motivation de l’intervention royale et le rôle qu’ont pu jouer diverses personnes dans cette affaire énigmatique. Les hypothèses à ce sujet s’appuient généralement sur des explications religieuses, politiques ou littéraires souvent contradictoires et liées à l’interprétation que l’on fait de ces dialogues. Il serait impossible de rendre compte ici de ce complexe tissu de suppositions (parfois farfelues!), mais on peut à tout le moins donner quelques pistes qui ouvrent la voie à des explications possibles.

Quelques (rares) commentateurs ont tenté d’argumenter que le jugement de la Sorbonne avait été nuancé parce que le livre était parfaitement « catholique » et ne s’en prenait qu’aux protestants (Luther, Bucer) et aux évangéliques français (Gérard Roussel). Toutefois, ces commentateurs se trouvent alors dans l’obligation de remettre en question l’attribution (fort convaincante) du Cymbalum mundi à l’auteur Bonaventures Des Périers, « valet de chambre » de Marguerite de Navarre, connue pour son évangélisme et très proche de Roussel.

La plupart des commentateurs utilisent plutôt le fait que Des Périers était à l’emploi de la sœur du roi pour expliquer pourquoi il n’a pas été inquiété par les autorités : il aurait bénéficié de la protection de Marguerite.

Jean Clouet Attributed Portrait of Marguerite of Navarre Google Art Project

Marguerite de Navarre (Clouet, c. 1530)

Certains expliquent l’intervention du roi par le nouveau contexte religieux et politique de la fin des années 30. Si le roi avait auparavant protégé les humanistes et les évangéliques (incluant sa sœur en 1533 quand la Faculté de théologie avait tenté de censurer son Miroir de l’âme pécheresse), il se méfiait davantage des « hérétiques » depuis l’affaire des Placards survenue à la fin de 1534, alors que des affiches protestantes contre la messe papale avait été posées à Paris, ainsi que dans d’autres villes du royaume, et ce, jusque sur la porte des appartements royaux au château d’Amboise. Après avoir assisté à des processions solennelles et à des exécutions liées à cette affaire, François Ier était d’ailleurs allé jusqu’à interdire l’imprimerie dans tout le royaume de France pendant plus d’un mois au début de 1535!

Placard 1534

Placard contre la messe (1534)

Certains ont argumenté que des raisons politiques pouvaient aussi avoir joué : les poètes ont souvent identifié François Ier au dieu Jupiter qui est présenté dans le Cymbalum mundi comme un dieu assez incompétent et impuissant (il se fait voler son livre censé tout prédire et n’arrive même pas à trouver les coupables). De plus, certains éléments du Cymbalum pourraient évoquer ou annoncer une révolte populaire (comme la grande Rebeyne qui avait eu lieu à Lyon huit ans plus tôt), d’autant que l’auteur semble vouloir défendre les opprimés (comme le cheval Phlégon) et valoriser l’esprit carnavalesque du renversement du pouvoir (comme en témoignent les lettres des Antipodes au quatrième dialogue qui se déroule la veille des Saturnales).

Un autre commentateur a cependant argumenté, au contraire, que l’intervention du roi avait en fait été « modérée » et qu’il n’avait pas demandé qu’on s’informe de l’identité de l’auteur mais seulement du « compositeur » (c’est-à-dire de l’imprimeur en langage de l’époque) et de « l’imprimeur » (mot qu’on employait alors souvent pour désigner le « libraire », c’est-à-dire celui qu’on appellerait aujourd’hui l’éditeur). Bref, le roi voulait qu’on s’occupe surtout des « diffuseurs » de ce livre qu’il voulait non pas qu’on interdise mais qu’on « examine », un livre qu’il avait « fait voir » par d’autres, ce qui laisse entendre qu’un délateur (un « corbeau ») lui avait signalé l’existence de ce livre en prétendant qu’il y avait là de « grands abus et hérésies ».

Dans le rôle de ce délateur-corbeau, plusieurs personnes ont été identifiées que ce soit chez des catholiques fervents ou des rivaux de Des Périers comme le poète François Sagon qui venait d’être impliqué dans une violente polémique littéraire avec le poète Clément Marot qu’avait défendu Bonaventure Des Périers (notamment dans le livre, publié aussi par Jean Morin l’année précédente, Les Disciples et amys de Marot contre Sagon, La Hueterie et leurs adherentz).

Les disciples et amys de ...Des Périers bpt6k70948wLes Disciples et amys de Marot contre Sagon, La Hueterie et leurs adherentz)

Un autre suspect possible (et plus vraisemblable selon nous) a été proposé : le célèbre écrivain et imprimeur Étienne Dolet qui mourra lui-même quelques années plus tard, brûlé avec ses livres place Maubert. Dolet est souvent considéré comme un ami de Des Périers parce qu’il le remercie pour son travail d’édition à la fin du premier volume de ses Commentaires sur la langue latine publié en 1536, mais il est presque certain, comme l’ont vu plusieurs commentateurs, que l’arrogant chien Hylactor au quatrième dialogue, celui qui veut révéler son don pour la parole afin d’acquérir la gloire, représente nul autre que ce même Étienne Dolet. De surcroît, comme l’a démontré de manière convaincante Malcolm Smith, certains passages (subtils mais très révélateurs) laissent entendre que ce chien est aussi un « chien » au sens religieux du terme, c’est-à-dire un athée, voire un anti-théiste.

Plus encore : par un hasard qui ne semble pas être un hasard, ce même Étienne Dolet a obtenu, par le biais de son ami le cardinal de Tournon, une audience royale auprès de François Ier à Moulins au début de mars 1538, audience au terme de laquelle on lui a octroyé un exceptionnel privilège royal d’imprimer des livres en français, latin, grec, italien (sans que personne ne puisse le copier pendant 10 ans, une très longue période à cette époque où les libraires et imprimeurs se copiaient et se pirataient à qui mieux mieux). Ce privilège royal est daté du 6 mars, alors que la lettre du même roi demandant qu’on examine le Cymbalum serait arrivé chez le président du Parlement de Paris le 5 mars, soit 24 heures plus tôt, ce qui constitue une étonnante coïncidence temporelle pour ces deux exceptionnelles interventions royales dans le petit monde du livre imprimé.

À la veille de devenir libraire-imprimeur, l’ambitieux Dolet (qui avait déjà une réputation sulfureuse et beaucoup d’ennemis à l’époque) aurait certainement eu intérêt à faire disparaître le petit livre satirique de son « ami » qui le présentait comme un chien antithéiste… Dolet aurait-il profité de son audience royale pour montrer au roi ce livre contenant de « grands abus et hérésies » afin de s’assurer qu’il ne soit pas diffusé? Les nombreux éléments qui pointent en direction de cette hypothèse font en tout cas de Dolet le suspect numéro dans le rôle du « corbeau »… même si certains ont tenté de contester cette hypothèse et de défendre la réputation de Dolet, souvent vu comme un martyr de la libre pensée à cause de son destin tragique quelques années plus tard. Les arguments de cette louable tentative de défense nous paraissent cependant discutables .

800px Plaque commémorative Étienne Dolet au passage des Imprimeurs à Lyon mars 2019

Plaque commémorative pour Étienne Dolet (Passage des imprimeurs, Lyon)

Le mystère de l’édition lyonnaise

Enfin, on peut se demander pourquoi l’éditeur lyonnais, Benoist Bonnyn, n’a pas été inquiété dans cette histoire et surtout pourquoi il aurait pris le risque de publier un tel livre en 1538 après le début des procédures initiées par le roi en 1537. Certains critiques ont vu là un geste de provocation de l’auteur (et du libraire), mais d’autres explications paraissent plus plausibles. En effet, une partie de l’énigme de la publication de l’édition lyonnaise s’éclaircit si l’on suppose que l’édition parisienne a été publiée à la toute fin de l’année 1537 ancien style (jusqu’en 1564 en France, l’année ne commence pas le premier janvier, mais à la date de Pâques qui tombe le 21 avril en 1538) et que l’édition lyonnaise est parue à peu près au même moment (ou peu après), mais qu’elle a été datée en style romain (nouveau style) plutôt que français.

En ce qui concerne l’absence de traces de procédures légales contre le libraire lyonnais, il faut rappeler que le paquet envoyé par le roi au président du Parlement semblait contenir seulement un exemplaire du livre, l’édition parisienne étant donné que Jean Morin sera emprisonné. Il faut aussi préciser que la ville de Lyon, relativement éloignée des autorités du Parlement et de la Sorbonne situées à Paris, jouissait d’une plus grande liberté, ce qui explique en partie pourquoi il s’agissait d’une des plus grandes capitales de l’imprimerie européenne à la Renaissance (la troisième en importance pour le nombre de livres imprimés au 16e siècle après Paris et Venise), ainsi qu’un haut-lieu de rencontre pour de grandes figures littéraires aux écrits inorthodoxes comme Marot, Rabelais, Dolet… et Bonaventure Des Périers.

Nuremberg chronicles f 088r 1

Illustration de Lyon en 1493 (Chronique de Nuremberg)

Pour plus de détails sur les énigmes autour de la censure du Cymbalum mundi, voir notamment :

Calvié, L. (2012). Etienne Dolet et Bonaventure des Périers. In M. Clément, Étienne Dolet (1509-2009) (pp. 95–120). Librairie Droz.
Farge, J. K. (2015). Religion, Reformation, and Repression in the Reign of Francis I: Documents from the Parlement of Paris, 1515–1547 (Vol. 2). Brepols.
Febvre, L. (1930). Une histoire obscure. La publication du Cymbalum Mundi. Revue du Seizième siècle, XVII, 1–41.
Higman, F. M. (2003). Le Cymbalum Mundi et la censure. In F. Giacone (Ed.), Le “Cymbalum Mundi” : Actes du colloque de Rome, 3-6 novembre 2000 (pp. 71–76). Librairie Droz.
Simonin, M. (2003). Vol au dessus d’un nid de corbeaux: le prince, les lettres et le Cymbalum Mundi. In F. Giacone (Ed.), Le “Cymbalum Mundi” : Actes du colloque de Rome, 3-6 novembre 2000 (pp. 43–56). Librairie Droz.
Vallée, J.-F. (2005). Le corbeau et la cymbale : Étienne Dolet et le Cymbalum Mundi. Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 67(1), 121–135.
Vallée, J.-F. (2012). Theatrum mundi. In M. Clément (Ed.), Étienne Dolet. 1509-2009 (pp. 121–135). Librairie Droz.
Back To Top
Rechercher