L’auteur se moque ici encore de l’astrologie : les éphémérides donnaient la position des étoiles et des planètes, tandis que les « prognostications » (dont Bonaventure des Périers, comme Rabelais plusieurs fois, s’est moqué dans une parodie parue la même année que le Cymbalum mundi) prétendaient en tirer des prédictions. Les almanachs étaient des ouvrages populaires (combinant images, informations pratiques, calendriers, histoires extraordinaires, remèdes, recettes, etc.) extrêmement répandus dans les premières décennies de l’imprimerie et appartenant à ce qu’on appelle la littérature de colportage.
La parodie astrologique de Des Périers : La prognostication des prognostications non seulement de ceste presente année MDXXXVII, mais aussi des aultres à venir, voire de toutes celles qui sont passées, composée par Maistre Sarcomoros, natif de Tartarie et secretaire du tres illustre et tres puissant roy de Cathai, serf de vertus (Paris,